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D ORTEGA : Les raisons d’Etat ne sont pas les raisons des peuples

jeudi 9 août 2018, par Amitié entre les peuples

Les raisons d’Etat ne sont pas les raisons des peuples
Publié le 9 août 2018

Les manifestations de solidarité avec la dictature de Daniel Ortega et de sa famille ont été récemment exprimées lors du Forum de São Paulo, qui s’est réuni à La Havane et s’est clôturé le mardi 17 juillet. Le Forum est né en 1990 au Brésil, composé de partis et de mouvements sociaux de gauche, à l’initiative de Fidel et Lula, pour promouvoir l’unité des peuples d’Amérique latine et des Caraïbes dans la lutte pour la souveraineté, l’indépendance économique et politique face à l’hégémonie nord-américaine traditionnelle, exercée en complicité avec les gouvernements de droite et leurs politiques néolibérales.

Après vingt-huit ans de processus complexes de lutte entre les forces conservatrices et les mouvements progressistes – avec des hauts et des bas de victoires et de défaites – leurs dirigeants actuels n’ont pas été en mesure de séparer le bon grain de l’ivraie dans cette unité des partis et des mouvements sociaux de diverses nuances de gauche.

Les réalités concrètes de chaque pays restent mutuellement inconnues, ce qui est confirmé par ces déclarations de solidarité avec le gouvernement de Daniel Ortega (l’ivraie au sein de la gauche) qui est supposé être victime de l’agression impériale et la droite interne. Ils font fonctionner le « petit catéchisme » et le récitent tombant ainsi dans une application mécanique du discours idéologique sans la moindre analyse des réalités concrètes de chaque pays, se séparant ainsi davantage de la dialectique marxiste et la contredisant avec leur pratique.

Ils le confirment par leur soutien à la politique répressive et criminelle d’Ortega, ce qui signifie le mépris de la vie de nos étudiants, des jeunes travailleurs urbains et des paysans. En outre, ils les victimisent une fois de plus en leur appliquant des épithètes blessantes tels que « droitiers », « putschistes », « terroristes » et « vandales ». Ce sont des termes avec lesquels le gouvernement Ortega et ses sbires cherchent à ternir l’image de nos jeunes, alors qu’en réalité ils tracent ainsi leur propre portrait.

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