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Crise modèle K, ou courbe du désastre avec bifurcation en K

lundi 5 juillet 2021, par Amitié entre les peuples

Crise « modèle K », ou courbe du désastre avec bifurcation en K

Crise modèle K, ou courbe du désastre avec bifurcation en K provient indirectement de « La stratégie du choc. La montée d’un capitalisme du désastre » de Naomi Klein .

Crise modèle K, ou courbe du désastre avec bifurcation en K signifie qu’il y a une petite branche montante qui ne connait pas la crise car sur le K on a d’une part une petite courbe qui monte, celle qui accumule de l’argent - le 5% et surtout le 1% et le haut du 1% - et une courbe qui plonge en courbe soit les 99% avec un plat descendant puis une descente plus forte à partir du salaire médian grosso modo (variation selon les pays).

On peut affirmer que la « montée d’un capitalisme du désastre » frappe bien chaque peuple-classe et pas le 1% qui partout en profite ; mais au sein du peuple-classe avec une force plus dure et violente pour les classes d’ouvriers et employés modestes, et plus encore pour les précaires et les chômeurs.

Sur le classisme

Socialement et politiquement on va trouver une fraction des classes modestes à solvabilité incertaine en fin de mois (ou avant) contester les aides sociales en faveur de celles et ceux qui survivent sans travailler. Moralement cette mentalité est déplorable mais surtout il font comme si ce montant des aides était retiré de leur paye ! Comme si le 1% fraction capital actionnarial allait au final moins pomper d’argent sur le peuple-classe ! Ils oublient la lutte des classes, d’abord menée par le grand capital à son profit.

Cette mentalité de « bouc émissaire » et de courte vue qui refuse de critiquer les puissants pourtant premiers responsables de la prédation économique et capitaliste pour s’en prendre aux bénéficiaires d’aides et derrière à ce qui reste d’Etat social (ou d’Etat providence) est instrumentalisé par les forces de droite et d’extrême-droite, ordinairement très soucieuses de continuer à accumuler profits en tout genre et à payer moins d’impôts.

Christian Delarue