Contre l’extrême-centre ploutocratique et classiste - Christian Delarue

Contre l’extrême-centre ploutocratique et classiste

L’extrême-centre ploutocratique et autoritaire des macronards non seulement s’accomode des injustices sociales mais favorise les riches du 1% au détriment des autres, des plus modestes ! Non seulement ils défendent ce système capitaliste qui les arrange bien mais ils en accroissent les défauts : privatisations, contractualisations, fragilisations diverses au lieu de promouvoir des alternatives émancipatrices !

Et, pour certains, ils viennent ensuite pleurer face aux mouvements de radicalité venus du peuple-classe ! Nous persistons : Nous mobilisons encore et toujours toutes les composantes du peuple-classe 99% sans oublier personne pour l’ensemble de ses intérêts et la justice sociale, territoriale, environnementale, fiscale, sans préférence nationale, pour une autre démocratie (1) et ce en commençant par celles et ceux d’en-bas et en précisant bien qu’il faut prendre d’abord tout en-haut, au plus haut du 1% et descendre !

Classisme de relai et ploutocratie

Le classisme premier du pouvoir de ou des classes dominantes est celui d’en-haut, de l’oligarchie et des ultra-riches mais il ne va pas sans relais et appuis pour s’appliquer efficacement. Il a besoin du travail des classes d’encadrement diversifiées mais très bien rémunérées, disons d’abord dans les 5% d’en-haut puis chez les « sous-bourgeois » (2) mais alors avec des pertes de pertinence.

Ces cadres de relai de la bourgeoisie ou ces classes d’encadrement capitaliste sont chargés de développer et soutenir « bec et ongles » la politique de classe de la bourgeoisie et des capitalistes et ce dans sa diversité, tant dans les entreprises et administrations que dehors, chez les vieux ou les jeunes, chez les nationaux ou les résidants non nationaux, chez les actifs ou les retraités, etc.

C’est par eux que tout le classisme se déploie dans sa complexité comme réel pouvoir d’assujettissement et d’aliénation des diverses classes populaires, du peuple-classe, des 98 et 99% d’en-bas. Cela passe aussi par toute une stratégie de division, de hiérarchisation, dont le racisme et le sexisme mais pas seulement, car individualisme et corporatisme sont bien utiles.

Au classisme de relai correspond une mentalité servile qui consiste à bien suivre les directives des dominants/hiérarchies et ce quelques soient les impacts collectifs et sociaux nuisibles contre les dominés dans leur diversité !

Pour ce faire, ce processus classiste et ploutocratique - surtout pas authentiquement démocratique - est surtout descendant et sans discussion ou du moins sans discussion pouvant recevoir une autre solution que celles des dominants profitable pour les classes supérieurs ! La démocratie n’existe pas ! D’ou les grèves et autres mouvements protestataires de ceux et celles d’en-bas ! Et là il y a besoin d’autonomie mais aussi d’alliances ponctuelles pour persévérer dans l’effort de créer un bloc des dominés pour l’alternative émancipatrice.

Moins pour les profits et les actionnaires...
Plus pour les pensions et salaires (et traitements) des moins de 15000 euros
Plus de services publics et plus de fonctionnaires
Pour la grande sécurité sociale (document CGT ucr nov 2021)

Christian Delarue
Syndicaliste contre le classisme, le racisme et le sexisme
http://amitie-entre-les-peuples.org/Syndicaliste-contre-le-classisme-le-racisme-et-le-sexisme

1) cf l’alterdemocratie d’ATTAC
https://blogs.attac.org/commission-democratie/outils-de-la-democratie/article/la-democratie-economique-vers-la-democratie-complete-l-alterdemocratie

2) SOUS-BOURGEOISIE
http://amitie-entre-les-peuples.org/SOUS-BOURGOISIE-Les-sous-bourgeois-Christian-Delarue