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Changement de logo du site amitie-entre-les-peuple.org né en mai 2008.
Le logo « Fascisation ou démocratisation » remplace celui " 99% " (pour peuple-classe)
Non pas que la distinction « peuple-fraction » - « peuple-tout » ne soit plus pertinente mais d’autres enjeux émergent !
Fascisation ou démocratisation c’est comme "barbarie ou éco socialisme » mais :
Une Différence : Fascisation ou démocratisation c’est comme "barbarie ou éco socialisme » mais en terme de processus, de dynamique pas d’état stabilisé . Différence.
Un Point commun : Fascisation ou démocratisation c’est comme "barbarie ou éco socialisme" c’est l’indication que nous sommes face à des choix d’engagements.
Là, en cette fin mai 2023, nous allons devoir choisir plus et mieux qu’avant vers ou nous voulons aller collectivement.
Le trajet et le but.
Relions les processus aux seuils qualitatifs, aux buts et même au but. Relions les dynamiques sociales et politiques aux types de société désirées.
La fascisation mène à la barbarie, la démocratisation mène à l’écosocialisme. Peut-être !
La fascisation mène nécessairement à la barbarie, la démocratisation est un procédé d’émancipation qui devrait mener à l’écosocialisme
Nous membres des classes dominées, du peuple-classe, allons devoir nager contre le courant : fascisation des esprits et "thatchérisation du monde" vont ensemble vers la régression sociale, vers les souffrances sociales plus importantes, dans et hors travail souffrances dues aux dominations cumulées.
Comme souligné, répété lors de la réunion publique de Chantepie contre le RN c’est l’ensemble du monde du travail qui subir l’attaque classiste. Oui classiste donc violence de classe venue des classes sociales dominantes, le 1% d’en-haut et ses cadres d’appui en dessous dans le 10% essentiellement.
Reprenons les deux processus (car il s’agit bien de processus) mis en avant dans le texte de J-L Picard-Bachelerie sur Agoravox et notamment avec l’image "fascisation ou démocratisation" (ci-jointe). On laissera de côté la question qui fait titre de l’article "point de rupture et basculement »
Les deux contradictions à l’oeuvre sont des processus et pas des états stabilisés : fascisme différent de fascisation ou démocratie différent de démocratisation et ce sont deux façons différentes de penser (qui ne s’excluent pas) : il s’agit de voir deux processus en contradiction forte :
La FASCISATION d’un côté, vise un processus régressif, autoritaire et réactionnaire tant de Macron que du RN et d’autres forces encore : Ciotti notamment.
DEMOCRATISATION de l’autre côté et là les choses sont moins sûres.
En principe, il s’agit que le peuple reprenne la main via la démocratisation. Mais s’agit-il du peuple-nation du RN ?
S’agit-il du peuple-classe comme ensemble des classes sociales dominées (85 à 99%) ? Lui aussi n’est pas sans risque d’infection raciste et fascisante. Mais il y a là un pari. C’est notre camp (grosso modo)
Démocratiser la "démocratie réellement existante" (qui « vire" en gouvernance autoritaire) s’oppose frontalement à la fascisation. Démocratiser c’est émanciper disait-on jadis à ATTAC DEMO (Com). La fascisation est en ce sens un processus de captation-dépossession de l’agir social au profit d’une minorité nationale riche et détentrice de pouvoirs. Elle est aussi un processus d’accroissement des violences racistes. Et la démocratisation est alors un processus de ré-appropriation de ce dont nous avons été dépossédé, soit les processus de décision.
Nous c’est le peuple-classe que ce soit 85, 90 ou 99%. C’est notre camp.
Ch DLR
