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Ceux d’en-haut : trois groupes et dessous le peuple des dominé-es - Christian DELARUE

lundi 20 mars 2023, par Amitié entre les peuples

Ceux d’en-haut : trois groupes et dessous le peuple des dominé-es

http://amitie-entre-les-peuples.org/Ceux-d-en-haut-trois-groupes-et-dessous-le-peuple-des-domine-es

Ce n’est pas uniquement la position dans les rapports sociaux de production qui dit tout de la structure sociale car un petit patron exploiteur peut aussi être dominé hors son entreprise par défaut de sécurité sociale ou de service public
et à contrario un cadre salarié considéré comme exploité peut gagner bcp d’argent et ne plus sentir son exploitation et même reproduire la domination de classe
Donc, ce sont ceux d’en-haut qui dominent : trois groupes

I ) LES TROIS GROUPES SOCIAUX D’EN-HAUT à la manoeuvre

Du plus petit au plus grand : Il y a à chaque niveau combinaison de pouvoir et de richesse
1) Oligarchie de fait  : toute petite minorité d’ultra-riches au sommet d’une nation` :
Certains proposent contre elle la souveraineté nationale (le peuple-nation) et des alliances droite-gauche sont possibles pour certains.

2) Classe dominante : elle est vue de plus en plus comme bi-céphale depuis l’avènement du néolibéralisme.

a) - Une fraction privée : la classe capitaliste de Marx qui détient les usines et les contrats de travail : Elle combine pouvoir économique et richesse dans le 1%.

b) - Une fraction publique avec des hauts fonctionnaires surtout ceux de Bercy (rôle stratège de coordination des intérêts des fractions de capitalisme) : Elle combine pouvoir administratif et richesse aussi (18000 à 25000 euros à Bercy) dans le 1% d’en-haut.

c) - Des professions libérales riches et dans les affaires pour toutes les défiscalisations : les avocats d’affaires par exemple

3) Bloc dominant  : Gramsci
Embrasse plus loin que la classe dominante

a) On y trouve l’encadrement capitaliste d’Alain Bihr dans le 10% d’en-haut (sauf le 1%) : Cadres salariés avec pouvoir de contrainte sur les subordonnés. Ils sont eux-même subordonnés. Ils perçoivent un salaire nettement au-dessus de la masse des salariés : entre 4000 et 8000 euros

b) On évoque aussi une « sous-bourgeoisie » (concept récent) qui est aisée mais pas d’une richesse énorme : entre 4000 et 8000 euros mais avec un patrimoine immobilier comprenant résidences secondaires (une ou deux pas plus sinon c’est le 1%). Cela vise donc aussi grosso modo les 10% d’en-haut aussi (sauf le 1%).

c) on y trouve des gogos indépendants à rémunérations plus ordinaires inférieure à 3000 euros par mois

II) Riposte d’EN-BAS d’une variété de peuple, d’un « peuple d’en-bas » vaste peuple-classe

Pas qu’une seule classe dominée et c’est tout le problème,
On peut détacher et gagner la sous-bourgeoisie (pas simple) mais pas la classe dominante (sauf rares exceptions) : Différence avec JMT
Donc la notion de "peuple social dominé » (par sa propre classe dominante) correspond assez bien à peuple-classe que j’ai repris (C Delarue)
Pour moi le peuple-classe englobe la sous-bourgeoisie (ce qui déjà n’est pas tjrs simple)
Sous-bourgeoisie que je ne laisse pas au bloc dominant par fatalité car il s’agit de dominants-dominés —
et bien sur toutes les autres classes et strates sociales en-dessous des 90%.
Mais certainement pas la classe dominante (1%) car elle domine d’ou son classisme
On trouve globalement une :
1) opposition franche des intérêts et
2) volonté de reconduire la domination de classe soit le classisme

Classisme c’est domination de la classe dominante (pas que l’oligarchie)
1) Exploitation du travail salarié renforcée
2) Casse des éléments de l’Etat social ou de la République sociale : Sécurité, Retraite répartition,Services publics
3) volonté de diviser le peuple-classe avec du sexisme (capitalo-patriarcat) et du racisme (en plus du classisme)

D’ou le triptyque « Ni classisme, ni sexisme, ni racisme »

Christian Delarue