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CHARLIE : 11 JANVIER D’ EN-BAS et 11 JANVIER D’ EN-HAUT

dimanche 10 mai 2015, par Amitié entre les peuples

Dédoublement de « Je suis Charlie » ?

11 JANVIER D’ EN-BAS et 11 JANVIER D’ EN-HAUT

Sortir de la confusion, de l’amalgame !

A lire certaines expressions il y a eu LE 11 JANVIER d’EN-BAS, populaire mais confus, et UN 11 JANVIER d’EN-HAUT, celui des élites internationales récupératrices de la marche populaire. Celui-là serait beaucoup plus lisible. Du coup on trouve une tendance à comprendre le rejet massif du peuple ce jour-là à travers ce que disent ou font les élites. Curieuse démarche intellectuelle. Il faut donc bien savoir de quoi on parle.

On ne peut, sous couvert de peuple-nation, mélanger les élites et le peuple-classe. Une fois de plus l’usage de ce mot permet la manipulation politique. Il permet d’englober les « sans pouvoirs » et les élites, les 99% d’en-bas et l’oligarchie. Là c’est indigne intellectuellement, socialement, humainement.

Cette marche populaire défendait de façon extrêmement massive, du chômeur au patron et « cadre sup », le refus du racisme, la liberté d’expression et le droit au blasphème (pas forcement Charlie Hebdo dans son contenu réel ou complet) et ce dans un cadre républicain limité sans doute aux références les plus connues de « liberté, égalité, fraternité » plus la laicité, et pas du tout « travail, famille, patrie » et encore moins rejet raciste. Par contre on peut y voir un rejet des intégrismes religieux comme des projets totalitaires.

Christian DELARUE

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