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BARBARIE : De J Bricmont à PE Blanrue.

lundi 6 août 2012, par Amitié entre les peuples

BARBARIE : De Jean Bricmont à Paul-Eric Blanrue.

J Bricmont est un scientifique et un homme qui par ailleurs peut produire des analyses qui ne manquent pas d’intérêts. C’est bien à cause de cela qu’il faut aussi attirer l’attention du public sur une dérive condamnable.

 Jean Bricmont voudrait laisser la liberté d’expression aux négationnistes.

Le racisme n’est pas une opinion mais un délit. Il en va de même de ce que l’on nomme « négationnisme » qui concerne la non reconnaissance des crimes contre l’Humanité : c’est-à-dire l’assassinat, l’extermination, la réduction en esclavage, la déportation, et tout autre acte inhumain commis contre toutes populations civiles, avant ou pendant la guerre, ou bien les persécutions pour des motifs politiques, raciaux ou religieux lorsque ces actes ou persécutions, qu’ils aient constitué ou non une violation du droit interne du pays où ils ont été perpétrés, ont été commis à la suite de tout crime rentrant dans la compétence du Tribunal, ou en liaison avec ce crime. »

http://www.phdn.org/negation/gayssot/24bis.html

 De l’apologie de la liberté d’expression à celle des négationnistes.

http://blanrue.blogspot.fr/2011/10/un-homme-faurisson-les-suggestions-de.html

L’anti-impérialisme comme l’antisionisme ne peuvent contenir de l’antisémitisme. C’est pourquoi le soutien de Jean Bricmont à Blanru est malvenu.

Paul-Eric Blanrue franchit la ligne brune. Morice sur Agora-vox

Ah, en voilà un qui vient de franchir le Rubicon. Souvenez-vous, c’était ici-même sur Agoravox, en décembre dernier, avec l’annonce par l’auteur lui-même de la sortie du livre « Israël et les juifs ». Repris avec applaudissements par d’autres. L’auteur venant même au passage crier au « scandale » du retard de sortie de son ouvrage en France alors sorti en Belgique depuis six mois, et quelques autres reproches fait à des confrères journalistes, dont un très beau « on est allé jusqu’à me reprocher de m’être rendu au procès de l’humoriste Dieudonné, contre qui a été requis un an de prison avec sursis dans l’affaire du Zénith » sur lequel nous allons revenir. L’homme s’emballant assez vite vers une dénonciation de l’absence de liberté d’expression en France. Aujourd’hui, le même auteur, au nom de cette même liberté, y compris celle de dire des âneries, vient défendre sur son site un négationniste notoire, emprisonné pour cela en ce moment en Belgique après l’avoir été en France : en ce sens, comme Dieudonné venu jouer sur scène la farce Faurisson, Paul-Eric Blanrue vient de franchir la ligne brune, en cherchant à défendre l’indéfendable, en oubliant que celui qu’il encense est un admirateur de l’hitlérisme, quelqu’un qui a été exclu de l’Education Nationale par (François Bayrou) pour avoir tenté de refaire l’histoire à sa façon, notamment avec le massacre d’Oradour sur Glane et avoir nié l’holocauste. Blanrue exprimant de façon sidérante un axiome mille fois déjà entendu chez tous les négationnistes, comme quoi ce ne sont pas les idées de Reynouard qu’il soutient, mais le fait que ce dernier ne puisse pas les exprimer, ce qui est assez croquignolet comme argument. Eternel débat du « tout laisser dire », y compris la négation des chambres à gaz et celui de l’holocauste, ce qu’empêche justement de faire la loi Gayssot, que l’auteur demande bien sûr d’abroger. Blanrue, en tenant ce genre de propos vient de franchir le pas en se faisant le héraut d’une cause perdue et d’un individu qui n’en vaut vraiment pas la peine : c’est bien d’un nazi, même pas « néo », dont il s’agit et de rien d’autre : Reynouard l’a écrit, s’en vante depuis des années, il suffit de s’en rappeler. Ce que Blanrue vient visiblement d’oublier, ou feint d’ignorer.

http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/paul-eric-blanrue-franchit-la-79566