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Anatomie d’un lobby pro-prostitution – Étude de cas : le STRASS, en France.

mercredi 13 novembre 2013, par Amitié entre les peuples

Anatomie d’un lobby pro-prostitution – Étude de cas : le STRASS, en France. | sousleparapluierouge

Dans les années 1990, quand la législation de normalisation des maisons closes au Pays-Bas (dans le redlight d’Amsterdam, notamment) était en train d’être discutée, votée puis mise en place, des féministes néerlandaises avaient déjà fait part à certains d’entre nous de leurs interrogations concernant une possible manipulation du personnel politique local par le lobby des proxénètes locaux quant au vote de cette disposition, en sous-entendant le risque d’un travail « au corps » des parlementaires (1).

En 1998 existait à Bruxelles un bureau du « lobby officiel de l’industrie pornographique » sans que ça ait l’air de surprendre qui que ce soit… Même pas la France où l’expression de « lobby » a habituellement mauvaise presse.

Néanmoins, nous avons pu obtenir confirmation par des présidentes et/ou directrices d’associations abolitionnistes internationales et/ou ONG & organisations internationales (notamment l’historienne Malka Marcovitch de la CATW, Madame Wassyla Tamzali de l’UNESCO, Madame Françoise Gaspard, longtemps déléguée représentante de la France auprès de l’ONU) que, dès la fin des années 1990, dans de nombreuses conférences organisées soit par des ONG, soit par des organisations internationales (ONU, PNUD, OIT, etc.), elles avaient l’impression qu’il existait un front commun de lobbies faisant obstruction aux droits des femmes et réunissant d’étranges compagnons de lit : par exemple le Vatican, les représentants de l’Arabie Saoudite et les groupes règlementaristes de la prostitution (2).

Typiquement, la première organisation internationale que les lobbies règlementaristes ont visée est bien évidemment l’Organisation Internationale du Travail (OIT) : il est, en effet, prioritaire pour eux de faire redéfinir la prostitution comme un « travail sexuel » dans des textes internationaux (qui priment juridiquement sur les textes nationaux). Comme d’imposer une distinction entre « prostitution choisie » versus « prostitution forcée ». C’est par ce truchement qu’on a procédé en 2002 à la normalisation règlementariste des bordels en Allemagne, où l’on peut constater que la police est désormais impuissante parce que, pour démontrer ce forcing, la charge de la plainte repose sur les femmes, et aucune n’a les moyens d’en porter parce qu’elles sont sous la coupe des maquereaux mafieux qui prospèrent (3).

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