Accueil > Altermondialisme > Altermondialisme / Internationalisme > Critiques, résistances et perspectives stratégiques > ATTAC : Pluri-émancipation et bloc social du peuple-classe. C Delarue

ATTAC : Pluri-émancipation et bloc social du peuple-classe. C Delarue

samedi 30 septembre 2017, par Amitié entre les peuples

ATTAC : Pluri-émancipation et bloc social du peuple-classe.

La question de cette articulation entre pluri-émancipation et bloc social d’en-bas est abordée dans ATTAC et une contribution d’ouverture figure sur un blog spécialisé (1).

Penser la pluri-émancipation c’est ne pas se contenter de l’émancipation économico-sociale du peuple-classe 99% contre le néolibéralisme, la domination de classe des riches, « ceux qui ont gagné la guerre sociale ». Ne pas se contenter signifie clairement et nettement qu’elle est bien prise en compte. Autrement dit, elle n’est nullement négligée.

Comment pourrait-on négliger cet aspect à l’heure ou en France un Macron prend la suite d’un Sarkozy pour caler l’intérêt général de la société derrière la finance, les entrepreneurs capitalistes, caler le bien commun derrière celui de l’entreprise et de la croissance. Tout fétichisme social est un mensonge de masse et une domination sociale qui doit faire l’objet d’une critique sociale instruite et engagée.

Critique sociale car on voit bien qu’il y là déploiement d’un méga-mensonge. Un mensonge de classe qui profite à l’oligarchie et à la classe dominante du 1% d’en-haut, notamment sa fraction financiarisée favorisée par Macron dans l’espoir qu’elle investisse et offre des emplois au lieu et place des délocalisations d’entreprises vers la Pologne ou la Chine.

La pluri-émancipation s’oppose aux divers contre-mouvements réactionnaires et elle fait écho à la diversité des luttes sociales d’en-bas ou se mélangent difficilement et même contradictoirement parfois l’anti-capitalisme, l’anti-productivisme (produire n’importe quoi y compris du nuisible pour le profit d’abord), l’anti-travaillisme (faire travailler plus en payant peu), le féminisme contre le capitalo-patriarcat et l’hyperpatriarcat des intégristes religieux, l’antiracisme et le déploiement de la laïcité. Il y a aussi la dimension internationale et géopolitique qui oblige à repenser un anti-impérialisme du XXI ème siècle qui ne soit pas un néo-campisme. Un groupe animé par Adda Bekkouche se charge de ce volet.

1) Le texte « La gauche, le peuple et la stratégie contre-hégémonique » propose 11 points à débattre - certains plus importants que d’autres - . Ils font l’objet d’un court développement, ce qui semble nécessaire pour lancer tout débat. Les voici :

1 - L’ adoption d’une vision agonistique de la société

2 - La critique de la « démocratie réellement existante » et de la République néolibérale

3 - Les classes et couches d’appui de l’oligarchie pour l’hégémonie

4 - Le peuple-classe d’en-bas divisé

5 - Le peuple-classe comme front de contre-hégémonie à construire.

6 - Les principales stratégies d’hégémonie des classes dominantes.

7 - Contre-hégémonie contre les diverses dominations

8 - Contre-hégémonie et front.

9 - Contre-hégémonie et volonté de cibler l’oligarchie néolibérale.

10 - Oligarchie sur tous les plans et niveaux.

11 - Quel statut des organes de mobilisation ?

Christian DELARUE