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ACOSS, CADES et UNEDIC contre le peuple-classe et pour la finance du 1%

dimanche 15 février 2015, par Amitié entre les peuples

ACOSS, CADES et UNEDIC contre le peuple-classe et pour la finance du 1%

L’ACOSS, qui assure le financement de la Sécurité Sociale au quotidien, se finance à plus de 60% sur les marchés financiers, ce qui entraîne des surcoûts et fragilise la protection sociale. Ce scandale doit cesser et l’ACOSS doit retrouver un mode public de financement.

La CADES ne réduit en rien les transferts de dettes que le Parlement lui impose. Par contre, elle spolie les salariés et les retraités (plus de 70 Mds d’€ ponctionnés sur les salaires et les pensions au titre de la seule CRDS). La CADES est une manne pour les banques et les fonds spéculatifs (plus de 38 Mds d’€ versés fin 2011 au titre des intérêts et commissions). Elle emprunte pour combler les manques de financement de la protection sociale que la Nation doit aux citoyens. Elle est autorisée depuis 2010 à rembourser jusqu’en 2018 une dette à venir pour financer la réforme des retraites de Sarkozy.

L’UNEDIC a recours à l’emprunt privé au lieu d’augmenter les cotisations des employeurs.

La caisse des accidents du travail (AT/MP) transfere en 2013 la dette patronale à la CADES pour la faire payer aux salariés et aux retraités, via la CSG et la CRDS.

Lire le document de Pascal Franchet du CADTM

France - La dette sociale n’existe pas !— Pascal FRANCHET