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A propos des néo-féministes extrémistes et d’une position centriste - Christian Delarue

jeudi 24 septembre 2020, par Amitié entre les peuples

A propos des « néo-féministes extrémistes » et d’une position centriste

A propos des « néo-féministes extrémistes » (qui sont sur le versant opposé des islamistes mais tout aussi contestables).

Réponse de Christian Delarue

La justification des agressions sexistes et sexuelles qui se sont multipliées ces dernières semaines tient ici dans une position proprement centriste repoussant le « surmoi » islamiste d’un côté et le « çà » néoféministe de l’autre. On en fera critique.

Selon le post de Damien Bois (qui n’en est pas forcément l’auteur sur fcbk) il s’agit de refuser d’un côté les ISLAMISTES qui sont des sexyphobes réactionnaires sexo-séparatistes mais aussi, de l’autre côté, les NEOFEMINISTES extrémistes qui montrent des gros seins via de grands décolletés (Mediapart avec vidéo) en allant au musée (discrimination dénoncée) ou qui pratiquent le string seins nus sur plage ou en piscine et - c’est autre chose à ne pas mélanger - qui voudraient que les hommes ne soient plus excités du corps féminin. Ce corps très dénudé d’une part et conçu comme possiblement désexualisé d’autre part serait alors celui des « extrémistes néoféministes » .

Cette position centriste tend à justifier, au passage, les interdictions et-ou humiliations des différentes autorités ou personnes sexyphobes contre des femmes en jupe courte ou en décolleté ces derniers jours or c’est évidemment très contestable.

Etre subjugué par le féminin ou le sexy mais savoir néanmoins « se tenir » est possible. Tel est l’enjeu, sans déni du désir, selon nous.

Citation 1 : "Les néoféministes, de leur côté, sont des extrémistes qui vont dans l’autre sens (que les islamistes pro-hypertextile, pro-recouvrement des femmes) : en demandant le droit d’exposer librement leur corps en toutes circonstances et sans limites, en allant jusqu’à la provocation délibérée, et en considérant que les mâles ne devraient pas être excités sexuellement à la vue d’un décolleté... comme si c’était quelque chose qui pouvait se commander ! (demandez à Georges Brassens ce qu’il en pense par exemple...).

Réponse 1 : Il y a des limites qui tiennent au fait que l’on cache ordinairement les « caractères sexuels primaires » ce qui justifie le port du string (à minima bien sur), mais les fesses ne sont pas concernées ni les seins, y compris si gros (puisque ce fut le cas : discrimination sexyphobique en entrés ed musée). Mais, soyons clair , cela qui ne signifie nullement que seins et fesses ne sont pas ordinairement attirants pour les hommes hétérosexuels « en l’état actuel des choses » (depuis plusieurs décennies, et sur plusieurs régions du monde ce qui ne signifient pas éternité). Mais si l’on est attiré instinctivement c’est juste par le regard . Et une fois qu’on a vu instinctivement on peut regarder ailleurs ensuite. Certes l’attractivité est forte, puissante même ! Donc on risque de regarder deux fois, voir de « rester collé » surtout si ce qui nous subjugue est juste devant nous ! Pourtant on peut reprendre ses esprits, sa conscience, son soi et donc éviter le harcèlement, les insultes, les agressions. Cela c’est parfaitement possible !

Citation 2 (suite) Les plus extrémistes d’entre les néoféministes exigent même de « désexualiser » totalement le corps des femmes, notamment les seins, et demandent par exemple de pouvoir se promener partout torse nu ou « topless ». Autrement dit, il s’agit ici ni plus ni moins de prétendre éradiquer le désir sexuel.

Réponse 2 : Certaines féministes (lu sur Mediapart) voudraient maitriser l’attraction de leur corps, tant sur la partie du corps que sur le moment. Ce qui suppose effectivement une désexualisation. Est-ce possible ? En fait elles voudraient se réapproprier leur corps pour sortir de la vision corps objet de désir (puis plaisir) masculin. Elles demandent une alliance difficile sur ce point . Premier point : Ce qui devrait être acquit au titre de la conscience, l’éducation, la civilisation, et l’humanisation c’est qu’une femme n’est pas par essence un objet (sexuel) - Jamais -, qu’elle est comme un homme un être humain digne et respectable à égalité. Mais ponctuellement elles sont objet sexuel car l’hétérosexualité fonctionne beaucoup au regard masculin intense (concupiscent disait-on) . Et le capitalo-patriarcat favorise cela. La sexualité ne se résume pas au touché. C’est une exigence irréaliste.

Mais après le regard, il faut qu’on explique en quoi les insultes grossières doivent suivre pour certains ou la main aux fesses pour d’autres. Ou même se retourner pour « mater » ! Là on sort du regard instinctif ! Il n’y a absolument rien d’automatique entre le regard et la parole ou le geste. Que le décrochage du regard puisse être parfois difficile c’est possible mais cela ne justifie pas de discriminer, par exemple une femme à forte poitrine (gros seins) d’une femme à petits seins sous prétexte que les premiers se voient mieux. Parce que là, pour le coup, on ressemble fort aux intégristes religieux sexyphobes ET sexo-séparatistes !

Christian Delarue

La sexyphobie de la direction du collège de Tyrosse (Lande)
http://amitie-entre-les-peuples.org/La-sexyphobie-de-la-direction-du-college-de-Tyrosse-Lande

SEXYPHOBIE AU MUSEE d’ORSAY :
Les petits seins pas de souci, les gros c’est non !
http://amitie-entre-les-peuples.org/SEXYPHOBIE-AU-MUSEE-d-ORSAY