Accueil > Antifascisme - Antiracisme > Migrations - Xénéphobie - Europe forteresse > Asile - Vie sans papiers > 18 décembre, journée des migrants, journée pour la liberté ! MRAP

18 décembre, journée des migrants, journée pour la liberté ! MRAP

dimanche 18 décembre 2016, par Amitié entre les peuples

18 décembre, journée des migrants, journée pour la liberté ! MRAP

L’ONU a proclamé le 18 décembre journée internationale des migrants, en commémoration de l’adoption de la convention internationale du 18/12/1990 sur la protection des droits de tous les travailleurs migrants et des membres de leur famille.

Le MRAP appelle à participer activement aux manifestations qui marquent cette journée. Les guerres, les conflits, les dérèglements climatiques, les dictatures jettent sur les routes de l’exil des millions de personnes de par le monde. Alors qu’elles représentent 3,2 % de la population mondiale, à peine un peu plus de 1% viennent jusque dans les pays occidentaux, où se concentre l’essentiel de la richesse du monde.

La politique de ces pays consiste essentiellement à fermer leurs frontières, à établir une distinction inacceptable entre les « bons réfugiés » et les « mauvais migrants économiques », ces derniers ayant vocation à retourner à leur misère. Ils tentent d’externaliser leur gestion vers des pays tiers plus ou moins respectueux des droits de l’homme.

C’est ainsi que des dizaines de milliers de personnes trouvent la mort dans des déserts ou en Méditerranée et connaissent d’interminables errances marquées par l’exploitation et l’esclavage. Quand ils sont accueillis, c’est souvent dans des conditions indignes, en dépit de tous nos textes de référence et principes fondamentaux.

Le MRAP milite pour la mise en œuvre effective du principe énoncé dans la Déclaration Universelle des droits de l’Homme : « Toute personne a le droit de quitter tout pays, y compris le sien, et de revenir dans son pays ». Il considère que les migrations sont un phénomène naturel de l’humanité, qu’il faut dépasser les peurs et les fantasmes, politiquement cultivés par certains et s’engager dans une régulation humaine et bienveillante de ces mouvements de populations, qui au final doivent profiter à tous. La régularisation des sans papiers, la fin des enfermements et expulsions, la destruction des murs qui défigurent la planète sont les premières étapes vers la liberté complète de circulation et d’installation que nous demandons.