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1789 - 1989 : Contre le bicentenaire d’en-haut vive le Tiers-Etat , vive le peuple-classe de France.

lundi 15 juillet 2019, par Amitié entre les peuples

Il y a 30 ans : pour un autre bi-centenaire.

Juillet 1789 - Juillet 1989 : Contre un bicentenaire d’en-haut vive le Tiers-Etat , vive le peuple-classe de France.

Versus internationalisme des peuples, vivent tous les Tiers-Etats de la planète, vivent tous les peuples-classe refusant les politiques économiques de classe au profit des multinationales et des 1% de chaque pays.

Pour un autre 14 juillet : A l’heure du défilé très contesté du 14 juillet 2019 il convient de rappeler à nouveau l’ancrage populaire de cette révolution et d’autres révolutions pour d’autres « bastilles » à prendre et pour la nécessaire solidarité internationale entre les peuples en lutte contre les oppressions et dominations.

http://amitie-entre-les-peuples.org/1789-1989-Contre-le-bicentenaire-d-en-haut-vive-le-Tiers-Etat-vive-le-peuple

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On pourrait reprendre ici toutes les contributions du livre « Permanence de la Révolution : Pour un autre bicentenaire » pour contester un bicentenaire aseptisé et thermidorien (Bensaid). On renvoi aux 300 pages de cet ouvrage collectif publié chez La Brèche en mai 1989.

On peut aussi mettre en avant le contre-sommet organisé à Paris en opposition au sommet du G7 (le groupe des sept pays les plus industrialisés : Allemagne, Canada, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Italie et Japon) tenu à l’invitation du président de la République, François Mitterrand. Ce contre-sommet qui fut baptisé « Premier Sommet des Sept Peuples parmi les plus pauvres » a diffusé une philosophie politique de défense des Tiers-Etats des pays de la planète et notamment des « suis ». On dirait aujourd’hui une défense des différents peuples-classe dans toutes leur composition sociale, c’est à dire sans oublier les plus pauvres, les « sans » : sans revenu, sans logement, sans papier aussi.

On peut encore évoquer la grande manifestation de protestation populaire initiée par un collectif et s’opposant à l’instrumentalisation du Bicentenaire par le gouvernement français et la classe dominante.

On se rappellera que cette mobilisation se termina par un concert géant, Place de la Bastille, organisé par le chanteur Renaud sous le mot d’ordre « Dette, apartheid, colonies, ça suffat comme ci ! » , auquel participèrent Johnny Clegg et de nombreux autres artistes.

L’Appel de la Bastille est le fruit de ces journées de juillet 1989, rendues possibles par une coalition d’associations, de mouvements sociaux et de citoyens résolus à témoigner de leur engagement aux côtés du “Tiers-Etat” de la planète.

L’année suivante en 1990 naissait le CADTM une association active notamment (pas seulement) contre les dettes odieuses et illégitimes tant au Nord (désormais) qu’au Sud (à l’époque). Nous y reviendrons.

Christian DELARUE